The Boxer Rebellion & co.
Un mois que cette foutue soirée concert s’est déroulée!
J’insiste sur foutue "un", parce qu’il
ne m’aura fallu pas moins de quatre semaines avant de vous servir mes
impressions sur cette réunion amicale.
En fait, "déjà" conviendrait mieux, parce que si je fais un rapide bilan
de ce qui s’est passé depuis cette date, je m’aperçois que j’ai un peu perdu la
notion de temps.
En parlant de temps, du bon celui là, je ne peux que me rappeler en avoir eu c'soir là !
Avec d’autres potes parents, ceux qui se retrouvent assez régulièrement
maintenant pour aller aux spectacles musicaux sur la Ville nouvelle, nous
avions pris l’engagement devant nos enfants respectifs de retourner voir
rapidement les "Quidam" après le passage de Romain, Pierre et Yannick au Forum de
Vauréal.
Tout le monde sait qu’une parole donnée est… donnée, à moins de se retrouver
avec le nez qui s’allonge.
C’est donc avec mon enthousiasme débordant que notre petite troupe a rejoint le
Point Ephémère en ce lundi 4 mai pour voir se produire nos trois Clermontois et
les deux groupes qui devaient les précéder.
Mon humeur allait rapidement être confirmée par la grosse demi-heure passée à
chercher une place pour se garer dans les ruelles tortueuses aux abords de la
salle de spectacles.
Parisienne, Parisien, comment fait-tu ? Je suis preneur de toutes tes
petites combines légales dans le gavage garage de l'auto.
Le temps d’avaler le sandwich/ boisson acheté à la sauvette en regardant les
camions de pompiers qui passent sous notre nez (une petite unité d’intervention
est mitoyenne à cette salle dans le même bâtiment), et l’avance que nous avions
pris pour être à l’heure a du plomb dans l’aile.
Ce sera pour le prochain wagon, la première partie est bien entamée et nous
décidons de nous laisser aller encore un peu en faisant quelques photos et en
regardant l’eau du canal Saint-Martin qui passe à nos pieds.
Nous ne verrons pas "The Brakes". Les fans confirment que cette
session fût conduite à tombereau ouvert, et que "Les freins" n’ont
pas eu à rougir !
Il me reste de leur passage quelques sons filtrants au dehors et cette affichette
noire avec leur nom étoilé.
Rentré dans l’usine réaffectée, je ne trouve qu’un public clairsemé dans la petitesse
de cette salle dont deux poteaux béton réduisent considérablement les angles de
vue sur la scène.
L’échange et l’installation du matos se fait en moins de temps qu’il n’en faut
pour commander une tournée de verres au comptoir, la salle s’est remplie.
Les lettres "The Boxer Rebellion" sont marquées sur la grosse caisse
du groupe anglais qui ne tarde pas à gronder. Todd Howe
(guitare), Adam Harrison (basse), Piers Hewitt
(batterie) et le chanteur- guitariste Nathan Nicholson
entonnent "Flashing red light means go" donnant ainsi le ton de ce
que sera le reste de leur prestation francilienne : un assemblage robuste
et élégant mêlant la violence et l’acidité des guitares, des percussions
appuyées, et l’exaltation lyrique du chanteur.
Je m’attendais à une véritable confrontation scénique en voyant arriver ces
deux duos aux allures contraires, mais la session s’anime vite de complicités
harmonieuses entre eux, chacun me
bluffant en dosant la justesse dans l’équilibre et la virilité des
morceaux ! A la fin du concert, dédicaces et photos pour les uns, poignées
de main pour les autres.
De bon souvenirs de Todd et Nathan pour nous tous (et particulièrement Léo qui
fêtait son premier vrai concert !), tandis que Piers et Adam (le duo
chevelu) que je reverrai ensuite, s’étaient éclipsés.
Je ne pense pas avoir saisi sur place toute l’intensité des titres joués, mais
l’écoute successive des deux albums depuis… quatre semaines conforte chaque
jour mon sens du mot énergie.
Etrange contradiction au regard de "Union", le second album qui n’est
toujours pas signé…
Je n’ai pas recouvré mes esprits que déjà Quidam réchauffe
la salle laissée moite.
Les rythmes accompagnés et les paroles chantées témoignent qu’il ne s’agit plus
d’une surprise pour nous ; Une belle rencontre qui se terminera au dehors
avec quelques mots échangés et un Romain allégé d’une paire et demie de
baguettes usagées.
Peut-on parler de bonheurs "Ephémère"?
Je ne vais pas faire la réponse de normand, car ce fût encore une bien belle soirée pleine de cadeaux et d'émotions!
En attendant que je mette d'autres photos, l'écoute des 2 albums ci dessous est vivement conseillée!